Après Rabat, le cycle de débats organisé par Le Monde et Veolia était à Abidjan ce 18 novembre pour évoquer le rôle et l’enjeu de la ville dite “intermédiaire” sur le continent.
L’ONU n’en recense officiellement qu’une quinzaine et pourtant, 210 millions d’Africains vivent dans l’une de ces 1 400 villes secondaires, à la fois essentielles dans la structuration du réseau urbain et dans la connexion du local avec le régional.
Façonner une Afrique des villes à taille humaine
Entre la mégapole et le village, elles permettent de “Façonner une Afrique des villes à taille humaine”, thème de la conférence d’Abidjan.
Avec les témoignages de Félix Anoblé, Ministre et Maire de San Pedro, de Nicolas Djibo, maire de Bouaké, mais aussi de l’architecte Issa Diabaté, de Dao Macoura, Présidente du Réseau des Femmes Élues Locale d’Afrique, ou encore de François Yatta, directeur des programmes de CGLU Afrique, et Alexandre Lemille co-fondateur de African Network of Circular Economy, ce cycle de débats, animé par les journalistes du Monde, a ainsi mis en lumière une urbanité encore mal connue où se joue pourtant l’avenir du continent.
En présence de Louis Dreyfus, Président du Directoire du Groupe Le Monde, Dinah Louda, Présidente de l’Institut Veolia et de Philippe Bourdeaux, Directeur de la zone Afrique et Moyen-Orient de Veolia, “Demain, la ville africaine” a réussi son pari.
Rendez-vous en décembre pour le prochain débat.