C’est une usine qui change la vie des habitants des communes les plus peuplées d'Abidjan. Exemplaire de l’accès à l’eau grâce à ses 240 000 m3 d’eau potable produits chaque jour, l’usine de La Mé est aussi un modèle de féminisation. Environ un tiers des effectifs sont des femmes, principalement sur des postes opérationnels. Essentielles aux services essentiels.
Elles sont cheffe de poste, électricienne, cheffe opératrice, laborantine ou conductrice de bus.
Des Ivoiriennes particulièrement fières de travailler dans une usine qui traite l’eau de surface plutôt que les eaux souterraines, soulageant ainsi l’aquifère grâce à la rivière La Mé qui s’étend sur 140 km dans le sud-est de la Côte d’Ivoire.
Occupant des postes opérationnels, les “femmes de La Mé” démontrent au quotidien leur capacité à exceller dans un secteur d’activité exigeant mais qui offre la capacité de transformer le monde.
Ainsi, dans un pays où 8 millions d’habitants sont encore privés d’eau potable. elles se réjouissent d’être actrices du développement, mobilisant leurs compétences pour apporter une solution durable.
“Nous menons une politique volontariste en faveur de la parité, suivant les engagements du Groupe”, commente Gilles Feuillade, directeur général Veolia Afrique de l’Ouest. “Là-plupart sont issues des écoles d’ingénieurs de Yamoussoukro, une filière de formation de haute qualité, selon les standards internationaux. Qu’elles soient diplômées ou non, ces femmes sont tout à fait capables de faire tourner l’usine. Elles vont changer la donne…”.