Veolia et le cabinet d’études Elabe viennent de réaliser le 1er Baromètre de la Transformation Écologique. Une enquête d’opinion inédite couvrant près de 60% de la population mondiale réparti sur les 5 continents et 25 pays parmi lesquels le Maroc, la Côte d’Ivoire et le Nigéria. Pour la première fois, une enquête évalue le niveau d’acceptabilité des solutions écologiques et analyse les freins et les leviers d’action pour accélérer la transformation. Alors, ces pays africains sont-ils prêts à accepter les changements nécessaires pour passer à l’action et faire face à l’urgence environnementale ? Eléments de réponse.
- 71% des habitants interrogés se sentent fragilisés par le risque climatique qui pourrait entraîner des conditions de vie plus rudes, des écosystèmes dégradés, des mouvements migratoires et toujours plus de catastrophes naturelles. Un moyenne quasi identique au Nigéria (70%) et en Côte d’Ivoire (68%), plus faible au Maroc (57%).
- Plus de 8 Nigérians sur 10 sont convaincus que l'avenir climatique et écologique est encore entre nos mains. Le Nigeria est le 3ème pays au monde derrière l'Indonésie (90%) et l'Inde (86%) où cette certitude est la plus élevée. En Afrique, cette opinion est plus élevée qu'en Côte d'Ivoire (71%) et au Maroc (58%).
- Si 60% d’ivoiriens et 58% de Nigérians pensent qu’il faut changer profondément nos manières de vivre, ils ne sont que 41% au Maroc, pays qui compte le plus de partisans d’une trajectoire vers la sobriété.
- Un dernier chiffre pour noter encore qu’au niveau mondial, 56% des répondants estiment que l’on ne parle pas assez des solutions à mettre en place pour atténuer les pollutions et le dérèglement climatique. Ce chiffre atteint même 66% au Nigéria. Il est de 58% au Maroc et de 55% en Côte d’Ivoire. Il faut donc parler plus et mieux des solutions à déployer (réutilisation des eaux usées, qualité de l'air intérieur,économie circulaire, bioconversion des déchets) et de celles qu’il faut inventer.